• SOUVENIRS DE LA GUERRE D'ALGERIE 3

    LE STAGE COMMANDO

    Comme d’habitude, la nouvelle nous tombe dessus sans prévenir.

     

    Notre hiérarchie nous invite à revoir notre paquetage car dans deux jours nous partons dans l’Ouarsenis faire un stage commando.

     

    Merde, il ne manquait plus que ça.

     

    Certains anciens l’ont déjà fait il y a un an et nous garantissent du sport. Si je me souviens bien, le stage durait quinze jours. L’Ouarsenis est une montagne qui se situe au sud d’Orléansville et son sommet culmine à environ deux mille mètres. Le camp le plus proche est celui de Lamartine.

     

    Ce nom me dit quelque chose . Après réflexion, je me souviens que c’était également une destination possible à la fin de mes classes à Melun. Il doit y avoir quelques anciens de ma section à Lamartine.

    Nous n’y sommes pas allés pendant le stage.

    Pour faire bonne figure nous touchons quelques habits neufs : pantalons, veste et casquette camouflées, pataugas.

    Les armes sont vérifiées et astiquées.

    Le jour J des camions viennent nous chercher et nous filons vers l’Ouarsenis. Après Orléansville la route D132 sinueuse et truffée de nids de poule traverse des gorges peu engageantes. A propos de nids de poule, vu l’importance, j’appelle ça des nids d’éléphant.

    Le camp est situé en bordure du lac de retenue d’eau du barrage Steeg sur l’oued Fodda. Il domine le lac et est constitué de quelques grandes tentes qui vont nous servir de dortoir et de réfectoire pendant quelques temps. Nous nous contenterons de lits de camp pour dormir. Il y a un poêle qui trône au milieu de la chambrée pour nous apporter un peu de chaleur.

    Nous sommes au mois de janvier et il ne fait pas chaud à cette altitude, même en Algérie.

    Au-dessus du barrage, sur le rocher, il y a un petit village de quelques grandes maisons qui abritent les employés du barrage. Une route sur le barrage permet l’accès de l’autre côté.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Par contre, en face, il n’y a pas de route mais un sentier que nous empruntons souvent.

     

    Les festivités commencent dès le lendemain.

    Nous avons un instructeur dans chaque discipline. Je vous garantis que nous ne nous sommes pas amusés.

    Je me dois de vous en raconter quelques bribes pour que vous ayez une idée de notre villégiature dans ce camp.

     

    D’abord le fameux parcours du combattant.

    Il domine le lac et est installé dans une montée.

    Nous devons  passer par une petite fenêtre taillée dans une espèce de cloison en bois. Il faut mettre son arme canon en avant sinon ça ne passe pas. Certains copains restent coincés. De l’autre côté il y a un comité d’accueil. Quelqu’un de bien intentionné nous balance une vrai grenade offensive dans les jambes. La technique consiste à faire quelques mètres et à s’allonger à plat ventre avant l’explosion.

    Bien sur il y a toujours des petits malins.

    Je me souviens d’un grand gars qui est resté debout au moment de l’explosion. Il a pris l’allumeur et la cuillère de la grenade dans les jambes. Il s’est retrouvé avec un beau trou dans un mollet. Ce n’est pas méchant mais le stage est fini pour lui.

    Il faut aussi passer à plat ventre sous des barbelés. Vous allez me dire : ce n’est pas si terrible que ça.

     

     

    Erreur, grossière erreur, car pendant notre passage, un instructeur nous tire dessus, juste au-dessus de la tête, avec un fusil mitrailleur. Ce ne sont pas des balles à blanc mais de vraies balles. Je me souviens de les entendre ricocher sur les piquets des barbelés. C’est pour ça que ces piquets sont en ferraille. En tournant la tête sur la gauche je les voies atterrir en bordure du lac dans la flotte. Ce n’est pas le moment de lever son cul sinon on hérite, gratuitement, d’un deuxième trou dans le derrière. Ensuite quelques plots en bois pas plus grands qu’une chaussure agrémente notre parcours. Rien de mieux pour se tordre une cheville quand on rate le plot.

    Un peu plus loin  nous avons droit à une autre petite douceur.

    Nous devons passer debout sur une poutre ronde en bois de quatre à cinq mètres de long installée au-dessus d’un oued asséché. La poutre est de la taille d’un poteau téléphonique.

    Rebelotte, pendant notre passage, nous avons encore droit à un tir de FM juste en dessous de la poutre. Il vaut mieux ne pas tomber sinon la rafale est pour nous. Un peu plus loin nous devons franchir un mur de plus de deux mètres de haut. La difficulté n’est pas insurmontable avec une bonne technique. Elle consiste à prendre appui avec un pied sur l’ouvrage avant de sauter.

     

     

    Cette technique permet de transmettre l’énergie de votre course à votre saut. Vous vous retrouvez en haut du mur sans pratiquement aucun effort. Quelques uns calent sur ce mur. Ils doivent recommencer une, deux, trois fois. Ils finissent par apprendre. Les instructeurs sont là pour les aider. Après ce mur, il faut franchir un fossé .  Ce parcours est truffé de petites douceurs de ce genre. Sans oublier que nous devons le faire en un minimum de temps sinon nous recommençons.

    Nous passons également pas mal de temps à nous entraîner au tir avec différentes armes. Il n’y a pas de cibles comme dans un stand. Nous tirons sur des cailloux, des arbres, des vieilles cabanes. J’ai beaucoup tiré au FM dans toutes les positions possibles et inimaginables. Avec le FM le tireur est en position allongée. Il a à côté de lui un pourvoyeur qui, lui aussi, est allongé. C’est le pourvoyeur qui approvisionne le FM en chargeurs.

    Le chargeur se trouve sur le dessus du FM. Cette technique permet au tireur de ne pas quitter la cible des yeux. Le pourvoyeur est également là pour diriger le tir. J’ai également tiré debout, le FM à la hanche, la main gauche sur la béquille et la droite qui tient la crosse avec un doigt sur la gâchette. Cela m’a rendu service par la suite quand j’ai récupéré le FM après le départ de G...

     

     

    Avec la topographie du terrain que nous fréquentons en opérations, il est très rare de tirer dans la position idéale des manuels d’instruction.

    Quand on tire très longtemps avec le FM il devient bouillant et on ne peut plus le toucher. J’ai également appris à pisser dessus pour le refroidir. Et oui, excusez-moi mesdames mais ça marche. Les mains ne sentent pas la rose après.                        

    Pendant que certains tirent au FM, d’autres s’entraînent au tir de grenades à fusil ou, plus familièrement, de « patates ». Eux aussi finissent par devenir de bons tireurs, malgré la difficulté à estimer la distance de l’objectif et donc l’inclinaison du fusil.

    J’ai encore une autre petite anecdote du même acabit, si l’on peut dire, à vous raconter. Nous nous sommes également entraînés au lancer de grenades à mains, des vraies pas des fausses. Nous devons lancer une grenade défensive dans un trou à une vingtaine de mètres.

    La grenade défensive est la plus grosse des grenades à mains. Là aussi rien de bien terrible me direz-vous. Attendez, attendez, il ne s’agit pas de la lancer bêtement dans le trou.

    Non, il faut, quand elle est dégoupillée et cuillère ouverte, la garder pendant quelques secondes dans la main, avant de la lancer. Il vaut mieux savoir compter.

    Je n’ose pas penser à l’engin mal calibré et qui saute plus tôt que prévu : il n’y a plus de bonhomme.

     

     

    Comble de bonheur, quelques jours après notre arrivée, nous nous sommes réveillés un matin sous la neige. Là ça commence à bien faire : nous aurons tout eu.

    Une mince couche de neige recouvre tout sauf le lac bien sur. Ceci dit le paysage est magnifique avec le pic de l’Ouarsenis en toile de fond mais nous n’avons ni le cœur, ni  le temps de l’admirer. 

    L’entraînement continue de plus belle. Neige ou pas, notre stage commando devient de plus en plus éprouvant. Quelques gars lâchent et sont rapatriés à Rouina. Nous avons le droit d’excursionner dans le djebel pour apprendre à nous déplacer du mieux possible. Le paysage est bizarre, pas franchement désertique mais il rend mal à l’aise. Le secteur a été ratissé des dizaines de fois. Je me suis longtemps demandé pourquoi cette sensation. J’ai fini par en connaître la cause. C’est le grand silence : on n’entend pas un seul oiseau, pas un seul chacal. Au cours d’un retour d’opération nous essuyons les tirs d’une autre unité au-dessus de nos têtes. Pas de panique nous dit notre instructeur.

    « Quand vous entendez les balles siffler et bourdonner, il n’y a rien à craindre, elles passent à quelques mètres ». Il en a de bonne lui. A l’inverse, ça veut dire que si tu ne les entends pas elles sont pour toi.

    Je ne vous ai pas parlé d’une autre activité de loisirs du camp : le close-combat.

     

    Nous avons droit à une heure de cet exercice tous les matins sur de la terre truffée de cailloux. Nous apprenons, entre autre, à tuer un adversaire à mains nues et au couteau.

    Je me souviens parfaitement de certaines prises.

    Par exemple celle qui consiste à rompre les vertèbres cervicales d’une sentinelle avant qu’elle n’est le temps de crier. Le coup de pieds dans le bas du ventre fait également partie de l’apprentissage. Vous savez, mesdames, la partie la plus sensible chez l’homme : oh ! Que ça fait mal. Nous apprenons aussi à désarmer un ennemi qui vous menace d’un couteau.

    J’apprends également à connaître les points sensibles du corps, à les localiser et à frapper.

    Cette technique de combat rapproché doit toujours exister mais peut-être sous un autre nom.

    Un stage supplémentaire est prodigué aux candidats éclaireurs. Il faut être  volontaire. Mon copain T… en fait partie. Ils apprennent le déplacement de nuit. Pour l’exercice final ils sont largués dans la nature à quelques kilomètres en pleine nuit et doivent retrouver le camp par leurs propres moyens. Ils réussissent tous    cet examen.

    J’oublie certainement d’autres  réjouissances.

    En fin de journée nous glandons car nous ne pouvons même pas boire un coup. N’importe comment, comme nous sommes crevés, nous nous couchons assez tôt.

     

    Voilà, je vous ai donné un petit aperçu d’un stage commando pendant la guerre d’Algérie.

    Tout a une fin, même les bonnes choses. Nous revenons dans notre camp à Rouina. Maintenant que nous sommes bien aguerris, je me demande ce qu’ils vont nous mijoter.

     

    Vous allez voir, la suite n’est pas triste non plus.

     

    OPERATIONS EN HELICOPTERES

     

     

    Les opérations se suivent les unes derrière les autres et pas forcément en camions et à pieds. Nous avons droit à quelques déplacements en hélicoptères Sicorsky. Les camions nous emmènent à l’héliport qui n’est pas très loin. Les engins nous attendent en rang d’oignon sur le terrain. Les rotors tournent déjà et nous embarquons illico avec armes et sac à dos.

    Il y a une rangée de sièges de chaque côté. Nous sommes dos à la carlingue. Je ne me rappelle plus à combien nous montons dans l’appareil : une douzaine. Il faut donc huit à dix hélico pour nous transporter. La porte extérieure reste ouverte en permanence.

    J’ai eu l’occasion de me retrouver assis à côté de cette porte.

     

    Je n’étais pas du tout rassuré. J’ai toujours eu une certaine appréhension du vide. En vol c’est assez impressionnant les premières fois mais c’est comme tout : on s’y fait.

    Il n’y a pas de séparation entre la carlingue et les pilotes. Le poste de pilotage est surélevé par rapport au reste. Ils sont deux aux commandes.

    Le décollage est assez pénible. Quand le moteur est à plein régime, l’hélico vibre de partout. Le bruit est assourdissant. On a l’impression que tout va se déglinguer. Le pilote tremble pour tenir le manche.

    La première fois, pour notre baptême, abstraction faite du bruit intérieur, je suis sûr qu’on entendrait une mouche voler. Tout le monde serre les fesses. Par la suite la routine s’installe et cela devient une habitude comme le reste. Dès que nous décollons ça va nettement mieux pour devenir presque agréable.

    La vue est belle quoiqu’un peu vertigineuse. Attention, ne nous leurrons pas, nous ne sommes pas vraiment en promenade.

    La suite, et donc l’atterrissage, n’est pas mal non plus. En fait d’atterrissage, la plupart du temps on ne peut pas à cause du terrain montagneux : trop de cailloux et de rochers. L’hélico se stabilise à une certaine hauteur du sol et on saute. Bonjour les dégâts. N’oubliez pas que j’ai un certain poids sur le dos : sac et arme personnel plus musette de chargeurs FM.

     

    A chaque fois c’est pareil, je finis mon saut avec les genoux qui portent sur les cailloux. A surveiller pour voir si ça ne s’infecte pas : ça ne l’a jamais fait.

     

    Quand je vous disais que nous étions solides.

     

    LA VIE AU CAMP

     

     

    En février, G…, un autre copain et moi avons le droit à une ballade à Orléansville l’après-midi. Je ne sais plus comment nous avons fait pour obtenir cette perme. Nous visitons la cité et nous nous tapons quelques verres dans les bistrots du coin. Je crois que c’est la dernière fois que je suis sorti avec G... Il a eu la quille et est donc parti peu de temps après. Lui aussi a fait l’Allemagne avant l’Algérie.

    C’est en février que je reçois la médaille commémorative d’AFN, trois mois après mon arrivée. Cela veut dire qu’il n’y a aucune différence, pour l’armée et l’état, entre celui qui fait trois mois en Algérie et celui qui fait deux ans et plus. Cherchez l’erreur !

     

    Remarquez, aucune différence n’a jamais été faite non plus entre les hommes de terrain et les hommes de bureau.

    Je connais des copains qui reconnaissent avoir eu la planque en Algérie.

    Je crois que c’est à cette époque que j’assiste pour la première fois à des crises de paludisme. Je me souviens d’un gars de notre section  qui nous en a fait une un soir de repos au camp. Elle était plutôt carabinée. Nous l’avons tenu à six sur son lit : trois de chaque côté. Son corps est secoué par des tremblements et nous avons beaucoup de mal à le maintenir. Ce n’est vraiment pas beau à voir. Encore un héritage de la guerre d’Algérie. Dans notre unité plus de la moitié des gars a attrapé le palu. Par chance je suis passé au travers.

     

    Le moral est comme le temps : maussade.

    La fiesta continue en mars.

     

    Les opérations se succèdent à un rythme soutenu : deux, trois, quatre jours d’affilés. En hiver ce n’est pas jojo. Il pleut et nous sommes trempés jusqu’aux os : personne n’est malade. La djellaba est imbibée de flotte et devient plus lourde que le reste du barda.

    Je crois que c’est les 4 et 5 mars 1960 que nous avons eu la visite de De Gaulle en Algérie. Je m’en rappelle très bien car il faisait un temps de cochon : de la pluie et encore de la pluie.

     

    Toutes les troupes sont mobilisées pour la protection du Général. Nous avons passé quarante huit heures sur le terrain pour sa protection. Nous avons dormi, à la belle étoile comme d’habitude, dans de la terre glaise recouverte d’eau. Au bout de ces deux jours nous avions de la boue partout : dans nos cheveux, nos oreilles, nos narines.

    Comme on dit : nous n’avions plus un poil de sec. Je ne voyait plus la couleur de mes vêtements et chaussures. Sans le vouloir, le camouflage était parfait. Vous ne savez pas la meilleure. De Gaulle est bien passé mais au-dessus de nos têtes en hélico. Il faut vraiment avoir envie d’emmerder le monde.

     

    G… est parti. Devinez qui récolte le fusil mitrailleur ? Votre serviteur bien sûr.

     

    Je rends mon fusil et la musette de chargeurs. Les jours de repos, je m’entraîne à démonter et remonter le FM. J’ai fini par pouvoir le faire les yeux bandés.

    C’est impératif pour la nuit sur le terrain si nécessaire. Toujours le souci d’avoir une arme en parfait état. Je m’occupe également de mes chargeurs personnels que je porte dans un étui en toile autour de la cuisse gauche. L’étui est constitué de trois poches fermant par des boutons à pression. J’ai donc trois chargeurs en réserve sur le côté. Cet étui est très visible sur une de mes photos.

     

    Après chaque opé j’enlève les balles des chargeurs et, si besoin, je retends les ressorts et je les réapprovisionne sans oublier les balles traçantes.

    En avril la section au repos hérite  d’une nouvelle  corvée . Nous retapons l’intérieur d’un bâtiment inoccupé pour en faire un réfectoire. Le travail consiste, après un nettoyage et lavage complet, à badigeonner les murs à la chaux.

    Désormais nous ne prendrons plus nos repas dans notre dortoir.

     

    Il commence à faire beau et nous sommes la plupart du temps en short, pas forcément de l’armée.

    Nous nous repayons également une consolidation des barbelés.

    Je crois que c’est également à cette époque que nous voyons arriver un adjudant de carrière pour s’occuper de l’ordinaire du camp.

    Il faut que je vous raconte ses débuts au camp : ça vaut son poids de cacahuètes. Figurez-vous qu’il a voulu faire du zèle. Il veut nous foutre au garde à vous, nous ordonner tout un tas de conneries comme en France.

    Il faut le saluer alors que nous ne saluons même pas un général qui se présente à la porte d’entrée du camp.

    Il ne s’est pas foutu de nous bien longtemps.

    Une nuit, les copains de garde ont simulé une attaque en masse du camp.

     

     

    Cela pettait dans tous les sens : rafale de mitraillette, fusée éclairante et même grenades : des vraies pas des fausses.

    Il y a eu un beau bordel.

    L’adjudant est sorti de sa chambre en petite tenue et complètement affolé et ne sachant visiblement pas quoi faire. J’ai cru qu’il allait avoir une attaque. Qu’est ce qu’on a pu rigoler. Le barouf s’est achevé aussi vite qu’il était venu. Comme la nuit porte conseil, le lendemain notre cher adjudant avait compris la leçon. Il ne nous a jamais plus emmerdés.

    Fin de l’histoire.

    J’ai également entendu parler de règlements de compte en opérations. Des gradés se sont faits trouer la peau, pas forcément par ceux d’en face. Notre unité n’a jamais eu ce genre de problèmes.          

    Je suis au commando depuis cinq mois. Les anciens sont partis et nous assurons pleinement la relève.

    Apparemment, personne ne reste plus d’un an dans cette unité. C’est trop dur et l’efficacité sur le terrain s’en ressent.  Ceux qui n’ont pas fini leur service sont mutés au PC ou dans une autre batterie. Ils peuvent attendre la quille tranquillement.

    Je pense que le stage commando a été bénéfique pour ne pas se faire descendre. Les nouveaux sont arrivés.

    Comme d’habitude, la plupart viennent d’Allemagne. Ils n’ont plus que huit à dix mois à faire avant la quille : les veinards. Un paradoxe de taille : souvent les gars arrivent après moi et ont la quille avant moi.

     

    Quand je vois ce qui me reste à faire, j’en suis malade. Il vaut mieux ne pas y penser.

    Pour les nouveaux c’est vraiment une représentation tout azimut aussi bien sociale que géographique. Dans notre section nous avons même un boxeur professionnel qui vient d’arriver. Je crois qu’il combattait dans la catégorie mi-lourd. Il est sacrément baraqué. Devinez à quel poste il a été parachuté ? Porteur d’une musette FM bien sûr.

    Pour l’instant nous ne faisons pas d’opérations trop longues : ça ne durera pas.

     

      

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